jeudi 18 juin 2009

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Minuit et demi, je rentre d’une allure incertaine dirait-on, j’aurais aimé rester affalé dans ce bar à regarder déambuler toute la population saisonnière de Valloire, mais je me sens mure pour écrire, et cette envie domine les autres…
Le plus gros cliché existant sur les relations hommes-femmes est la primordialité du naturel, invariablement placé en leitmotiv de toute relation « sois toi-même, et sois aimer pour ce que tu es »… En deuxième place on trouve le respect mutuel, une relation n’a aucunement besoin de ce respect mutuel pour se porter bien. Je me remémore encore parfaitement cette soirée…

Le Moï-San et moi étions allé à l’anniversaire d’une connaissance, c’était une petite soirée, alors que je discutais avec notre hôtesse, j’observais mon compagnon flirter avec une petite zouze au physique banal. Tout se passait pour le mieux jusqu’à c que notre niaise interlocutrice ne rompe le charme. Cette pauvre chagasse sur le retour était casée le croirez vous ! Comme l’aurait dit l’ancien, ça n’empêche nullement les sentiments, mais le fait que nous tenions l’information d’elle-même n’était pas du tout fair play. Non, ce n’est pas parce que tu n’as pas encore pompé dans les commodités d’un kebab rue saint-Denis que tu remplirais d’orgueil ton confesseur ! Il s’ensuit un magnifique échange, noyant le mépris et l’humour dans une parfaite maîtrise des arts rhétoriques ! Plus tard dans la soirée, le régulier de la radasse sus non-nommée se mis en tête de nous lancer sur la voie de notre introspection, inutile de préciser que sa quête était bien male engagée. A un point de la conversation il nous sortit la preuve de l’ignorance que lui avait imposée sa monogamie avec l’autre tranche de vie « Mais comment vous voulez trouver une fille si vous ne les respectez pas ». Je m’apprêtais à lui signifier la nuance existante entre trouver et trouer, quand une connaissance féminine assistant à la discussion le reprit « mais les filles ne demandent pas à être respectées », là-dessus le Moï-San et moi-même offrions nos regards salutaires à notre élève, qui manifesta la prise de conscience de l’abjectivité de la relation qu’il menait avec son gros tas par un facies assimilable à celui de la poule devant son premier œuf...

1 commentaire:

Vis a dit…

" Ainsi, le connard était non seulement accepté, mais mieux encore recherché, transformant notre croyance en certitude ! "

C'est vieux comme le monde ca ^^