jeudi 30 octobre 2008

Roger's story

L'autre jour(1) , le grand Moï-San et moi-même nous scandalisions du comportement quelque peu léger d'une vague connaissance, en effet, la radasse sus-non-nommée, s'était livrée à moult galipettes publiques avec un certain Vercoquin, en soirées réputées respectables. Alors que nous rivalisions de génie et d'imagination pour atteindre le qualificatif ultime à attribuer à cette petite souillon, assurément proche de la radasse, Roger arriva, et une fois encore il illumina notre colloque d'une lueur nouvelle. A son habitude, il commença par écouter un rapport complet et au combien partial de ce qui avait été vu, suivi de nos commentaires personnels. Puis il commença ainsi :

"Roger -Mes camarades, je vous ai bien compris, et à celà j'aimerais vous contester une chose, voyez vous une autre raison, qu'un salace et très lubrique penchant pour l'exhibitionnisme, qui pourrait expliquer qu'une zouze se livre ainsi à de telles activités dans de telles conditions?
Moï-San -Hum, l'alcool... peut-être?
Roger -Soyons sérieux, qu'elle en appelle à l'alcool pour se justifier, à la rigueur, je le comprendrais, mais nous savons tous parfaitement, que l'alcool ne peut provoquer de telles manifestations. Quoi d'autre?
CaptainZiro -Le GHB, moi même j'en ai déjà vu les effets, et j'ai même déjà vu Vercoquin lui-même tripotant une pauvre malheureuse, caché dans l'ombre d'un porche par une nuit bruyante.
Roger -Je me souviens de cette nuit, et je sais qu'il ne s'agissait pas de GHB, quand à la malheureuse, même aujourd'hui, elle est plus que modérées dans ses reproches à son égard, bien au contraire. Mais revenons à notre affaire, aucune substance ne peut être raisonnablement la cause de tout cela. Quoi d'autre?(silence) Qu'est ce qui pourrait vous pousser à vous la donner en publique?
MS et CZ -La contrainte uniquement! Mais nous l'avons déjà dit, il y avait beaucoup de volonté à l'oeuvre, de la part de chacun!
Roger -Nous y voilà! oui de la volonté, et néanmoins, personne ne voudrais se donner sous vos yeux, ni sous les miens, c'est une certitude absolue! Voyons plus loin, les personnes normales se la donnent dans un lit, ou du moins dans une pièce fermée, à l'abri des regards. S'ils n'ont pas agi ainsi, peut-être ne le pouvaient-ils tout simplement pas. Et ce n'est pas là un cas de claustrophobie majeure. Non, je pencherais plutôt pour une origine plus profonde, directement liée à la conjoncture actuelle!
CaptainZiro -Encore la conjoncture libidisexuelle?
Roger -Arrête youporn captain, c'est plus sérieux que ça... la criiiiise mes amis! la crise! la crise qui met tant de traders et autres gestionnaires de fonds au chômage! Que deviennent-ils camarades? Et bien ils deviennent hommes au foyers, assurant ainsi une sournoise permanence au domicile familial, empêchant alors le jeune d'écouter sa musique abrutissante, et la radasse de couiner comme un sommier trop peu huilé, veillant plutôt au respect de la glande silencieuse du taupin! Alors que deviennent ces nouveaux brimés, se dénaturent-ils? Point du tout! Ils migrent! Le jeune se fait sortir, et la radasse se fait rentrer, mais ailleurs!
CaptainZiro -Bien vu! Ainsi la zouze et Vercoquin seraient victimes de la crise, et l'évolution des mœurs qui en découle?
Roger -Euh, je ne veux pas pousser jusqu'à me prononcer sur la situation de Vercoquin, chez qui je suspecte pour le coup un vrai et triste penchant pour les expériences douteuses, la curiosité de l'âge sans doute. Mais je me sens plus catégorique sur la fille, en effet une fille de bonne famille, avec des frères et soeurs nombreux, et une mère très présente peuvent suffir à décourager la moindre envie d'introduction en terre familiale.
Moï-San -Intéressant, une belle leçon de tolérance, et de compassion!"

C'est par ses mots que Roger nous aida à faire évoluer notre vision de la radasse, qui depuis est notre amie, notre jouet, ou autre... Vercoquin quand à lui, se porte de façon inégale, j'ai ouïe dire qu'il continuerait son initiation au confucianisme en compagnie de sans-papiers Chinois, dans les sous-sol d'un atelier clandestin. La fille,elle, se serait quelque peu calmée, tout en traversant diverses périodes de doute, et de recherche personnelle.


1) Il y a déjà quelques temps en réalité

mercredi 29 octobre 2008

Mc7 te voilà vaincu!
à moi Dantès, à moi Misanthrope! la lutte est éternelle!

http://www.traducteur-sms.com

samedi 11 octobre 2008

Timmy!

J'ai récemment revu le grand Moï-San,

ensemble nous nous sommes rappelés cette délicieuse époque où emportés par notre indignation naturelle, nous dénoncions le racisme et la xénophobie latents des tenancières du dortoir où nous avions pris l'habitude d'aller dispenser nos très saints enseignements. C'est ainsi que nous revint le récit de cette scène :

Je suis en train de composer, au fond d'une obscure salle d'examen, sur un devoir n'ayant pas grand chose de palpitant. Alors que je m'inquiète de ne pas trouver de verso sur mon sujet à une heure de la fin, je remarque l'égarement spirituel de mon voisin, celui-ci bien plus efficace que moi a trouvé un verso, et pas des moindres, celui de la remarquable Parma, cet égaré n'est personne d'autre que le Moï-San lui-même! Alors comme lui je me mets à admirer le spectacle qui nous est offert, Parma, se penche, se cambre, écrase sa poitrine sur la table, puis se redresse, prenant cet air studieux qui sied si bien à une lycéenne. Pourtant, une petite radasse aux rondeurs moins appréciables, vient mettre fin à notre délire esthétique, m'appelant de derrière, elle réclame mon aide "Hé captain, t'as trouvé quoi à la dérivée de ln(x)?", moi décidé à ne pas participer à une quelconque entreprise de tricherie, je réponds que je n'y suis pas encore, et que je ne l'ai pas encore calculée, l'esprit tatillon dira qu'on ne calcule pas une telle dérivée, à cela j'ai une réponse toute faite : tu crois vraiment que la conne de derrière pour me demander ce que j'ai "trouvé" est capable de comprendre cette nuance! Alors ma voisine désespérante se tourne vers le Moï-San qui dans sa grande puissance a déjà rangé sa copie sur un coin de table, et joue avec ses ongles un petit air autrichien sur sa braguette. Je m'étonne alors de le voir reprendre sa copie, serait-il de ceux qui aident les passeti? Prenant son temps, il feuillette sa composition, puis s'arrête, se retourne et annonce tout naturellement "euh, j'ai trouvé 1/sin(x)". Je n'ai même pas le temps de sourire que le morceau de viande reprend d'un "ah ouais, c'est ce que j'avais trouvé", une réponse qui perturbe de façon imperceptible le calme de mon camarade. Alors nous nous regardons, plissons les yeux, et cherchons mutuellement une réponse à la nouvelle interrogation "Tu y crois ça?"... Pour l'anecdote, cette héroïne moderne serait entrée à l'ESSCA, je dis Bravo!

C'est alors que, par la simple évocation de Parma, Moï-San se lança sur une nouvelle histoire, que j'ignorais cette fois-ci :

Le Moï-San parle :
Justement l'autre jour, pour la remise des résultats du bac, je suis allé au lycée Agora, quand j'ai vu que j'avais raté la mention TB, ça m'a énervé, cette colère devait être plus que visible puisque quand j'ai croisé Parma pleurant, elle m'a dit la gorge serrée "ah, toi non plus tu ne l'as pas eu?", Que voulais tu que je dise? je me suis marré, et j'ai tourné les talons. Ca m'a rappelé cette fois, où sous le coup de l'inspiration nous lui avions sorti "hum t'es bonne, mais t'es conne!"

Ahh, quelle histoire! bientôt Roger sera là,
sur ce tchuss'

mercredi 1 octobre 2008

In The Army Now

tu lances ça d'abord
Amie radasse!

L'autre jour alors que je converse à l'inter-cours avec un camarade taupin, celui-ci me dit en apercevant une taupine de notre galerie "Au fait, tu ne sais pas? Elle a un copain". Moi peu réactif, j'admets la chose comme possible, après tout nous connaissons tous des périodes de disette(1), alors pourquoi faudrait-il lancer la pierre à ce malheureux? Tu m'auras compris, je m'en carre presque mollement, mollement jusqu'à ce que l'amie taupine, réalisant la puissance sous-jacente de l'information venant d'être révélée, ne l'interrompe violemment, tentant de le faire taire à tout prix! Alors une pensée éclair me frappe de plein fouet sous cette formulation "m'est d'avis que la minette qui met autant de volonté à cacher l'existence de son copain, ne doit pas être un modèle de constance!", pour toi, radasse, je traduis : ahrha! Ennequore oune krosse radhasse dans la klasse, kokine fa! "Et si?" comme toujours, j'envisage la contraposée, peut-être que notre très chère craint pour son titre de propriété, peut-être veut elle éviter le lancement d'une course dont le prix serait son plus fidèle, et qui la dépossèderait instantanément! Mais non, nous ne sommes que trois, et malgré tout, elle est ce qui se fait de plus féminin parmi nous. Je ne peux tout de même m'empêcher de me révolter contre ce genre de comportement, être si possessif avec une personne, c'en est terrifiant, pour ma part, je m'abstiens rigoureusement d'utiliser un quelconque adjectif possessif devant petie-amie ou copine, non, je trouve ça beaucoup trop réducteur! Elle n'est pas à moi, elle est à celui qui sait la prendre.
Comprenant le malaise naissant chez notre coquine, et néanmoins aimable camarade, je m'empresse de lui témoigner mon soutien, m'étonnant avec sincérité qu'elle n'en ait qu'un seul! Apparemment, c'est sans effet, elle devrait pourtant le savoir, le libellé "déjà pris" n'arrête pas les garçons, tout au plus, il les conforte dans leur passivité, mais il ne représente jamais un interdit.
Vois-tu chère amie, j'œuvre au rayonnement de la taupine!

1) cf Dreams from my father