lundi 25 mai 2009

POM's solution to fuck Hadopi

google est ton ami

"intitle:"index of" nomdelachanson mp3"

exemple : supertramp







utilisable depuis les portables...

Sinon, il y a beaucoup mieux : http://linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html

dimanche 10 mai 2009

un nouveau Diogène

Ce fut un bon week end, sortant de "concours blancs", j'étais tout disposé à me la branler paisiblement dans une maison vide 3 jours durant, c'est bien ce que je fis. J'ai fait mes dégourdissements réguliers, j'ai fait les autres, j'ai nourri le chat, j'ai cousu une veste dans le genre 18eme, j'ai fait des photos pour une amie, je suis sorti tardivement, j'ai cuvé en heureuse compagnie, j'ai marché la nuit. D'autres que moi auraient tenu un salon festif pour remplir d'une illusion sociale leur sweet home, mais moi, je n'ai fait que cela. Mise à part une connaissance agréable, je n'aurais rien eu à dire de ce WE si ce n'est une date de culte pour la videotape, et une autre pour la pommade. Et pourtant le grand tout a frappé par horreur du vide sans doute.
En revenant de mon rendez vous du dimanche après-midi, j'ignorais encore que je rentrais dans l'arène... Et c'est parti, le vieux et sa vieille commencent à me les hacher, double motif à cela : il n'y avait plus ni bière à la pression, ni au frigo, de plus il y avait des capsules en métal dans la poubelle du verre, capsules que j'ai ramassées. Les deux bourrins y voyant un signe de plus de la médiocrité de leur apatride de fils pétèrent leur câble alors que je les regardais presque comique, leur notifiant par moment le dérisoire de leur battage, et son non effet. Le grand Averel me voyant nier la gravité de mes actes, me traita de menteurs, et invoqua le "c'est ce petit truc entre autres". Je l'invite à expliciter l'"autres", rien que de la doxa bien rodée, j'embraye donc "vous partez trois jours, à votre retour, ni tapis brûlé, ni meuble détruit, même le chat a bonne mine, et tout ce que tu trouves pour me les briser, c'est qu'il n'y a pas de bières au frais, alors soit tu me sors les "autres" soit tu me laisses sourire de ça". Il s'approche de moi, je sens qu'il veut m'en retourner une. Alors il repart sur l'honnêteté, je serais incapable d'assumer la plus petite de mes conneries, venant d'un infidèle, je trouve la remarque presque touchante... Quelle crouille... Me sentant au sommet de ma condition j'appelle comme notoriété que l'absence de bières dans le frigo serait condamnée par tout ce que ce monde compte de sage et respecté. Il me dit d'arrêter mon lyrisme, et s'en va en beuglant le même refrain. Ils ont cent fois moins de rigueur dans la pensée que je n'en ai dans les gestes... Voyant que la vieille veut participer elle aussi, je me tire. Et c'est ainsi que par un dimanche pluvieux de (10) mai, je suis à 22h en train d'écrire, assis à l'abri des arcades de la médiathèque, on pourrait espérer autre chose pour un taupin, qu'importe, je suis heureux et solitaire.