mercredi 26 novembre 2008

Encore!

Ce matin j'ai encore une fois manqué d'être en retard, le coupable? BORDEL DE SCHEISSS! toujours le même oui! Vous le connaissez, petit, costaud, le crâne rasé, une boucle d'oreille, des rangers, et un costume vert, oui, un contrôleur RATP! Mais qu'elle peut bien être l'utilité d'effectuer des contrôles juste avant les portiques de sortie? Nan, m'est d'avis que des jeunes comme ça, il aurait peut-être mieux valu les laisser crever sur une mobylette cabrée sur la nationale... mais il n'y a pas que des petits hommes verts avec de mauvaises intentions dans le métro, il y a aussi des travailleurs, des gros, des laides, des quadras magnifiques, et des taupins avec des tronches de constipés, enfin ça c'est à 7h30, après ce n'est plus pareil...

L'autre jour justement je fis un voyage très éprouvant, assis sur un strapontin du Tram, je cherchais en vain quelque chose à écouter quand une grosse, à l'habillement de marginal, réclama la seule place de libre entre moi et un autre voyageur, soit. Mais le steak ne tient pas en place, à chaque accélération, elle s'écrase contre moi, me forçant à la soutenir pour ne pas quitter mon siège, 1/2*m*v^2... Incapable de me décider, je sors mon cours de chimie, et entame ma toute première lecture, là dessus, le baobab au look alter-mondialiste se penche de mon côté, mes côtes craquent, et se met à lire mes notes. Je tourne la tête vers le zébu, et lui offre mon regard incrédule, elle se ressaisit et se redresse, puis sort à son tour un bloc de fiches, toutes identiques, sur l'une d'elle j'arrive à lire "inscription au centre aéré de..." ahah! Tout s'explique! le corps de gnou, le bonnet péruvien, la coiffure de femme libérée dans les années 80 par un commando lesbien, l'alter-mondialisme transcendant! Je suis à côté d'une animatrice de centre aéré!

Alors je me rappelle la première fois où j'ai rencontré un tel spécimen, à cause de sombres problèmes psychologiques chez moi, mes parents ne m'avait jamais inscrit dans ce genre de fosses aux morbacs! Ce dépucelage critique fut donc tardif, et eu lieu avec une cousine germaine de l'animatrice de centre aéré, j'entends l'animatrice de colonies! Non, je n'ai jamais au grand jamais foutu les pieds dans ce rendez-vous de prolétaires, problèmes psychologiques obligent, je fus toutefois envoyé en classe de neige, pour battre mon record de 5 semaines de ski par an. Pour les besoins du récit nous appellerons la tranche de vie bientôt évoquée "escalope". Je passais une agréable semaine, skiant en fin de queue, enneigeant les déchus, et me la branlant sévère les soirs au chalet. Tout cela jusqu'à ce que l'escalope vienne me les briser un soir, je l'ignorai, elle me menaça alors de me priver de ski le lendemain, ce qui aurait pour conséquence directe de m'empêcher d'obtenir l'étoile d'or pour laquelle je m'étais tant entraîné! Je répondis sobrement qu'ayant ma 3eme depuis plus de 5ans, je me tamponnais de râter un pins, précisant que si elle ne voulait pas que je skie, je pouvais toujours lui apprendre à faire du snow, et oui l'alter mondialiste fait du snow, non pas par conviction même s'il le croit, mais parce qu'il a conscience de son ridicule en ski. Le lendemain matin, me voyant chahuter avec un camarade, elle vint me dire "Toi, aujourd'hui tu ne skies pas! Compris?". Je fis tout pour respecter la terrible sanction, mais quand un responsable découvrit l'initiative disciplinaire de l'escalope, j'eus le droit à des excuses, et elle à des remontrances publiques et humiliantes sous les regards de tous les élèves, moi j'offris mon sourire "je t'ai niqué, tu le sais maintenant". Depuis, l'animatrice quelle qu'elle soit, m'est apparu comme quelqu'un à part dans le grand livre de l'humanité. J'ajoutai à ce cliché toutes les conneries que j'avais pu l'entendre prononcer sur des sujets qu'un enfant de 11 ans ne peut pas comprendre.

J'ai une théorie sur les tendances néo-marxistes de l'animatrice de centre aéré, pour finir à un tel poste, qu'on ne me dise pas qu'on aime les enfants! Qu'on aime les faire chier, à la limite je comprendrais, mais honnêtement, si elle est là, c'est par rejet de la société, c'est un rejet! Alors elle a du essayer de justifier son rejet par ses convictions, en étant alter-mondialiste, elle crée une raison d'être à sa mouise, ce n'est pas elle le problème, ce sont ses convictions qui dérangent, mais dans un monde où la méritocratie ne te permet que de postuler à des emplois jeunes sous payés, tu peux te rebeller contre le système!

mercredi 19 novembre 2008

Souffre et Potasse (SKOH)

Y'a pas à chier, Neuillasse c'est... différent. Un après midi, alors que je sortais à une heure décente de cours, je m'attardais à l'entrée du lycée pour faire contre mon habitude, un peu de social, quand éclata devant moi une rixe entre deux lycéennes fraichement débarquées...

Clara et Julia, deux adeptes de la rotisserie humaine, se tenaient face à face, prêtes à bleuter leur teint caroténisé à renfort de perfusions. Elles ne se coupent pas la paroles pour se répondre, on les a bien élevées les bougresses, mais elles beuglent suffisament fort pour interrompre la sieste du surgé. Malgré moi et comme tout le monde, j'entends moult blasphèmes jusqu'au moment fatidique où l'imprononçable est vomi :

"Julia-Pétasse, tu passes ta life à frotter tous les mecs!
Clara-OUAIS! Mais c'est pas moi qui me suis faite dépuceler à 14ans!"
moins bien élevées, tout de suite.

Je perçois une vague contraction de l'orrugalor de Julia, et l'interprète comme le signe de l'élaboration d'un pensée primaire terrifiante, en effet, Julia semble sur le point de régurgiter, quand elle lance à Clara son plus beau présent de Frémen. Un pur molard bien massif, pas classe, que Clara se fait un plaisir de retourner sur le gilet à poils de Julia. Cette dernière est pétrifiée face à la portée de la nouvelle attaque! Quand on sait le nombre de polyester qu'il a fallu sqouiguer pour lui confectionner ce marcel de Cro-Magnon... Là dessus, les amies jusqu'alors absentes du débat, les arrêtent, et les séparent, Dieu, ok, la famille, ok, mais le Vanessa Bruno, même de la pire des zouzs, on le protège lui!

Ah, mais quel avenir pour ces malheureux?
Cette semaine justement, un petit gangsta aux fessiers dignes de stickman et au budget quotidien brillantine équivalent au PIB du togo demanda à un camarade, taupin "Nan mais à quoi ça te servira d'être bon en cours plus tard?", devine...

mercredi 12 novembre 2008

Les nuits d'automne sont les sources de bien des surprises, l'autre nuit par exemple, Roger et moi rentrions d'une séance de voyeurisme nocturne quand nous fîmes une rencontre improbable. Assis à un abris bus, Vercoquin demeurait immobile, il ne semblait pas nous avoir remarqué. La scène était étrange pour moi, et elle l'était sans doute pour Roger, cet arrêt n'était pas desservi après 20 heures, qu'attendait donc Vercoquin à une heure si avancée de la nuit? Il était en outre vêtu d'un accoutrement des plus étranges, il portait un jogging pourri, un sweat-shirt, une veste de treillis, et originalité ultime, une paire de baskets. J'avais en un temps poussé ma réflexion sur les choix vestimentaires de Vercoquin, sans conclusion, mais ce que je voyais cette nuit m'éloignait encore d'elle. Nous étions comme figés par la scène, il y avait quelque chose de curieux chez lui, en l'approchant cela devint une évidence, il ne respirait plus, il affichait une mine affreuse, les yeux fermés, le visage pâle, le dos vouté. Vision d'horreur, j'approchai mon oreille pour vérifier sa respiration, rien d'audible, rien d'autre que le chant étouffé de ce qui me sembla être les chœurs du deuxième mouvement d'un requiem de Brahms(1). En effet il portait comme à son habitude son éternelle camisole auditive, je la lui retirai. A mon contact, il ressuscita, cracha tout ses poumons, et reprit son souffle, haletant. Il leva des yeux interrogateurs vers nous, l'éclairage était faible dans la rue, mais je pus remarquer que son regard était humide de douleur, Roger ne dit rien, fixant attentivement notre nouveau compagnon, mais un tic facial m'informa qu'il avait perçu le détail.
Il posa alors sa main sur l'épaule de Vercoquin et entama.

"R-Dis moi l'ami, tu espères obtenir une pension pour ta famille en jouant ainsi les Diogène sous un abris bus?
Vercoquin sembla comprendre plus vite que moi, il tenta alors ce que j'interprétai comme un sourire forcé de sa part.
R-La dernière fois que je t'ai vu dans cet état, tu grattais comme une pougne sur un banc vers les Pâques 2007. Serait-ce encore une de ces...
V-...nuits, c'en est une, sans doute.
R-Tu nous racontes?
V-Ça me semblerait fou, lisez plutôt.
Là-dessus il sortit de sa veste un bloc note Rhodia A5, sur lequel étaient écrites ses initiales V.A.V. en capitales d'imprimerie, étaient aussi lisibles les mots "babooshka" et ce qui devait être son leitmotiv...
R-Nous allons à l'état-major, viens.
Vercoquin se leva et s'arrangea. Puis il s'avança sur le bitume, et lança un regard au numéro ***(2). A mon tour je regardai, juste une porte, nous partîmes.
R-Il n'y a plus rien ici, tu le sais?
V-Il y subsiste néanmoins l'idée, c'est elle que je viens revoir.
Vercoquin reprit alors sa messe pour les morts, et nous commençâmes la lecture de ce qui ressemblait à un journal, ou du moins un recueil, à en juger par l'irrégularité des écrits. J'étais un peu réticent à l'idée de pénétrer ainsi les pensées de Vercoquin, mais j'étais intrigué, il fallait que je sache.

R-Et bien, intéressant, impressionnant par fois, tu penses à de ces choses.
V-Oh, tout le monde pense des choses, moi je les écris. Tu a plus la réputation de les dire.
R-Pourquoi?
V-Parce que ça m'occupe.
R-Seulement pour ça?
V-Parce que j'aime me rappeler ces choses, j'ai peur d'oublier.
R-L'as tu écrit pour moi ou pour qui que ce soit?
V-euh, je ne sais pas, ce serait malsain?
R-Ça resterait privé en tout cas.
V-Je l'ai peut-être écrit pour que ce soit lu, pas pour qu'on en parle.
R-Soit, passons, il est temps de nous expliquer cette tenue?
V-C'est ma journée de deuil pour notre style.
(WTF?)
R-Un deuil? Il y a-t-il eu meurtre?
V-La mort est une chose inévitable dans un cycle, mais c'est possible oui.
R-A-t-on une idée de qui est l'assassin?
V-J'en ai une, il se peut que ce soit le fait de plusieurs personnes.
R-Un acte concerté?
V-Non.
CZ-Nous donneras-tu un nom, il n'y en a aucun dans tes notes?
V-Les noms n'apportent rien.
CZ-Ces anonymes sont des relations, n'est il pas dans notre droit de savoir ce qu'ils cachent?
V-Je ne suis personne pour décider de ce que tu as le droit de savoir au sujet de ceux qui sont maître de leurs mots devant toi.
R-Je sais ce qu'elles sont, et toi aussi Captain tu le sais, aucun besoin d'entendre Vercoquin pour lui attribuer nos convictions.
CZ-Mais ce deuil, c 'est étrange, je n'ai pas ressenti sa perte.
R-Moi non plus, de nous trois seul Vercoquin le peut, mais qu'importe, il renaît déjà, et bientôt il ne ressentira plus rien.
V-Je ne suis pas certain que ce soit ce que je veux.
R-Ne sois pas ridicule!


Note:
1) Si avec ça tu ne fais pas une recherche pour (re)découvrir ce chef d'oeuvre, tu peux aller voir ça.
2) la mémoire me fait défaut

samedi 8 novembre 2008

la compote

Il y a déjà quelques temps, j'ai retourné ma veste, comme un vrai Judas j'ai trahi mes amis, abandonné mes convictions, et tout ce en quoi je croyais, pour participer à une vile entreprise de pensée unique, ayant pour seule et unique but, la domination de la Pomme sur le genre humain.
Oui, je le confesse, j'ai franchi le gouffre, délaissant mon Gmini, pour un incompatible, et imparfait Ipod. Je ne m'en plaignais pas trop jusqu'à l'autre jour. Rentrant chez moi, je réalise que mon baladeur ne réponds plus, impossible de le réinitialisé, impossible même de le connecter, je me suis donc offert une soirée à lire des forums, en vain. Je commençais à désespéré quand je me retournai vers l'objet, quand je l'allumai, il afficha la pomme, puis un message d'alerte demandant de joindre le support technique du fruit pourri. Mais détail qui attira mon attention, il y avait un bruit inhabituel à l'intérieur, le disque dur semblait bloqué sur la lecture répété d'une parcelle de stockage. Je réfléchis, un instant, et me mis en position, debout face à mon bureau, je pris le baladeur dans ma main droite, et le claqua relativement violemment de la main gauche, au niveau de la molette de rotation. Vous en douterez certainement, mais ce geste chirurgical, secoua suffisament les puces de mon disque dur bègue pour entammer une rotation ininterrompu qui me permit de le réinitialiser l'objet.
La force réussira là où la diplomatie a échoué, il en va de même en électronique...

mardi 4 novembre 2008

No matter what

La grande question qui foudroie chaque personne lisant le Rouge et le Noir, est "Sorel va-t-il enfin culbuter Mme de Rênal?". La réponse est non, et pourtant quand on ferme le livre on en est satisfait. Bien peu importe où je vais, tant que j'y vais avec panache!

L'autre soir par exemple, le grand Moï-San, était chez moi, nous avions commencé notre soirée par le tournage d'une scène de notre chez d'œuvre "Gogolito Ier, ou l'ode à la banane". La scène n'a rien de bien palpitant si ce n'est qu'on peut nous voir chevauchant farouchement un canapé sur une musique de Vitalic - My friend dario... Après 10 minutes de tournage, nous nous retrouvions exténués, et décidâmes de nous restaurer... après moult crêpes, et autres, notre voyage commença.
Roger nous avait malgré lui donné rendez-vous dans un bled paumé de notre bourg, mais vraiment paumé, réticent à sortir un vélo, je pris un deux roues, à la stabilité douteuse, et aux roues usées jusqu'au roulement! Nous voilà en chemin, nous passons par la demeure de mon camarade afin de récupérer un plan et d'organiser notre trajet, jusqu'à Roger. Après avoir tergiversé un bon quart d'heure, nous entrons dans la forêt qui malgré le détour offrait un agréable trajet! C'est ainsi que Nous traversâmes ce repères de tortues abandonnées, imagine un peu cher lecteur, le Moï-San en danseuse comme un roi de la pédale, et moi couinant comme vieux syphileux, roulant comme des hells riders, sur une route couverte de feuilles mortes, rugueuse comme une torpille au lancement. Enfin nous atteignîmes l'étang, la clairière qui l'entourait fit diminuer l'obscurité, et nous permit une vision rassurante du sol. En passant je notai que le lieu se prêterait parfaitement à quelques rencontres, pour le printemps peut-être. Nous ressortîmes de l'autre côté du bois sur une route isolé qui descendait vers notre objectif, du 25% sur plus de deux cents mètres, alors que j'oscillais entre la bravoure et l'inconscience extrême, un lumière se présenta, le bourg réapparaissait. Après une pause devant un plan, nous fîmes demi tour, c'est alors que lancé, je heurtai une marche de 5cm qui me projeta par terre, dans la crasse végétale en décomposition! Un bond audacieux, mais surtout comique, qui pour mon compagnon fut un spectacle appréciable. Nous arrivâmes, et ce fut une soirée comme tant d'autres, en rentrant chez moi, je devinais que seule cette escapade forestière me resterait de cette nuit.

Tu vois jeune, tu m'as signalé le manque d'images sur ces pages, un malaise certain, mais je te comprends, très jeune déjà tes parents t'offraient des aventures du petit Nicolas, soucieux de te laisser une page de coloriage par chapitre. Maintenant, avec l'internet, tu déballes une pellicule de déchets que tu n'oserais même juste montrer à tes parents pour remplir des pages où tu te contempleras en priant pour que tes congénères y reconnaissent une quelconque réussite. Là je crie à la niaiserie, car avec la profusion de l'image(numérique), on observe fatalement une dépréciation de cette dernière, l'image n'est plus création, elle est glaciation de l'instant, loin de servir le beau, elle devient l'héritage de ta vie. Que te restera-t-il si ce n'est quelques Go de .jpeg que tu dissimuleras à tes enfants(1), trop bien pensant pour les laisser connaître la véritable nature de ta déchéance juvénile...

"tkt georgette, parce qu'on y était!"(sous une photo prise lors d'une manifestation culturelle) oui c'est hautement significatif je sais, le mieux c'est que j'ai vu les 4-5 radasses de bas étages figurant sur la photo lors de cette manifestation, j'avançais dans le cortège de bruit avec un unique compagnon, quand leurs visages retinrent mon attention. Visiblement muettes, inactives, il transpirait de leur attitude, un profond ennui, blasées par une scène dont elles ne percevaient nullement l'agrément. Elles m'aperçoivent, j'avance à leur rencontre pour les saluer, la métamorphose se produit, les sourires niais, les bruits superflus. Jusqu'à ce que je reparte, alors elles s'étonnent, peut-être ont-elles cru que je partagerais leur ennui, pour le simple plaisir de me sentir sociable. Mon compagnon me demande tout de même pourquoi je ne l'ai pas introduit, je réponds juste qu'elles sont intouchables, il est dégoûté. Ainsi, ces 4-5 radasses ont malgré leur pitoyable après-midi, immortalisé la scène, et ce à répétition, pour l'unique orgueil de faire croire à leur participation à quelque chose de bon. Il en va de même dans les soirées, le jeune ne partage pas une conversation, tout au plus quelques potins juteux, pour sentir que d'autres ont des choses à raconter sur d'autres, mais il partage la photo, il partage un sourire simulé dans l'action avec une radasse dont il ne veut que deux SU(2) sur trois... Voilà, je hais l'image telle qu'on la voit, je hais la sur-représentation du vide et de l'auto-contemplation, je hais les vies tournées vers le passé, alors bien peu importe que j'ai mis les pieds dans une beuverie hors norme en fin de compte, je ferai toujours mieux ou pire par la suite, tant que ce fut avec panache!

Note :
1) Je me fais doucement à l'idée qu'on puisse un jour te laisser te reproduire, mais il faut de tout pour faire un monde.
2) Je dois la connaissance de cette règle à une camarade étudiant rencontré lors d'un voyage en Angleterre en 2006, celui-ci exposa les faits ainsi : Il existe trois sous catégories chez la radasse, trois SU, sentimentalement utile, mais à peine une radasse entre-t-elle dans se groupe, elle se dénature, ne pouvant être radasse et sentimentale, simultanément. Sexuellement utile, la catégorie reine pour la radasse, celle que l'on tronche dans un coin sombre, de peur de la présenter à un ancien, ou de salir les draps sans doute, et que l'on se dépêche d'appeler petite copine pour s'approprier un droit de cuissage permanent sur la malheureuse. Et finalement la socialement utile, sans doute la moins avouée, mais c'est elle, qui n'est ni votre amie, ni celle d'un autre, celle qui par trop d'amitié a tué l'amitié, celle avec qui on garde de bons échanges pour connaître les bons plans, celle qu'on ne voit que pour la photo.