lundi 30 mai 2011

Il y a longtemps...

Il y a longtemps, j'écrivais une "fiction" qui admettait comme pré-requis que j'étais rentré aux arts... Eh bien, un an plus tard, je peu l'écrire, je suis rentré aux arts. Après avoir pris des points aux écrits, je me suis retrouvé serein pour aborder des oraux que je préparais plus à boire qu'à bachoter. Et alors que je me dorais le gras sur une plage de l'atlantique, la nouvelle tomba, je l'avais. C'est dans ces instants qu'on se fait un bilan émotionnel : il y a eu des moments durant ma spé où me voyant minorer en maths(validé) je me disait que finir à *** serait pour moi un heureux dénouement, que j'y serais heureux, et que mon avenir y serait aussi glorieux qu'ailleurs. Et à mesure que l'année avançait, que les concours se précisaient, et que mon niveau d'exigence vis à vis de moi même s'élevait, je me préparais inconsciemment à relativiser le moindre succès... Pour tout écrire, le vrai bonheur, je l'ai connu un 18 Juin, découvrant que j'avais mon admissibilité large(en laquelle je doutais), je me rappelai qu'un an plus tôt, j'étais mis hors système, qu'un an plus tôt je... Et comme pour satisfaire le non-arbitrage, je perdis par la même occasion, et sans le savoir, la seule chose que je m'étais approprié cette année là, L. Ainsi, lorsque vinrent les résultats, je ne versai pas une larme, larmes que j'avais pourtant senties venir lorsque, au milieu de mes révisions, isolé au fond des Yvelines, je me projetais, Gadz'arts à quelle heure! A ce moment là, ma seule pensée était que comme une promesse respectée, je m'étais tenu à cet engagement écrit par une nuit d'égarement...

Il y a longtemps, bien plus longtemps encore, j'ai promis à un ami, comme pour en faire le témoin d'une promesse que je m'étais fait à moi même, de gagner une fille. De la conquérir, de la prendre par les sentiments, alors que lui ne la croyait saisissable que par la taille. Cette fille, a inscrit dans mon âme les pires vestons de ma jeune existence, et ce pendant trois ans. Et en même temps, j'ai écrit pour elle, ou par elle, les plus belles proses de ma jeunesse. Celle où  je déchargeais tout ce que mon caractère odieux m'empêchait d'exprimer ailleurs. Cette fille, je ne lui connaissais qu'un nom, Vahina.

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