samedi 28 novembre 2009

Ils chanteront ma vie et celle de mes enfants

Aujourd'hui, c'est un article que certains trouveront facile, et je leur concède, mais bon, c'est peut-être bien le truc le plus génial que t'aie écrit jusqu'à présent.... Ne vas pas t'enflammer pour autant.

Tu lances ça d'abord.

Au début, il s'est pointé, il a sonné, une petite fenêtre s'est ouverte, avec un oeil bleu inquisiteur derrière. L'oeil bleu lui a demandé de décliner nom et prénom. Alors il a décliné. L'oeil bleu lui a dit de patienter, et la petite fenêtre s'est refermée. Il a patienté. Un moment long comme l'éternité... Mais au point où il en était, il en avait une infinité à dépenser, d'éternités. Et pendant cette éternité, il a pensé à cet oeil bleu, le même que le sien, exactement la même teinte. Enfin, la petite fenêtre s'est rouverte, et un oeil rouge l'a regardé. L'oeil rouge a dit non, clair, brutal, concis, simple. Comme un coup de fouet dans l'air, la sentence a claqué, d'un coup sec. D'un coup au coeur. L'oeil rouge s'est légèrement écarté en refermant la petite fenêtre. Et il a vu. Derrière la petite fenêtre, derrière la porte, des millions de milliards de millers de gens. Tous identiques, avec cette même étincelle de bonheur dans le fond de l'oeil. Tous avaient ce même oeil bleu, son oeil bleu, l'oeil rouge excepté, tel un gardien. Mais l'oeil rouge avait dit non. La petite fenêtre, refermée, était dorénavant indécelable sur la porte. Et lui était abattu. Alors il a sonné à nouveau. Encore. Et encore. Et encore, mais plus rien ne se passait. Il a hurlé. Une fois. Mille fois. Il s'est assis, dos à la porte. En face de lui était maintenant le ciel. Pas un ciel bleu. D'abord un ciel blanc, d'un blanc immaculé. Puis, tel une mise au point, des zones d'ombres apparurent, avant de finalement révéler un ciel noir, d'un noir parfait, parsemé de milliards d'étoiles, de milliards de galaxies, de milliards d'amas, de milliards de systèmes... Sublime... Il pensait. A ces clones. A ses clones. Ses copies parfaites, derrière la porte. Il se leva et se retourna de nouveau. Cette porte, un savant mélange de bois de chêne, de dorures, d'ivoire. Il la frappa. Une fois, avec rage. Une seconde fois, de toute sa rage. Une troisième fois, d'une rage décuplée.Puis, subitement, il s'arrêta. Les paroles lui revenaient, peu à peu... "Knock knock knockin' on heavens doooor". Il contempla la porte longuement. Elle était magnifique, la porte du paradis.Et derrière étaient tous ses futurs possibles, au paradis, dans la joie, le bonheur, la félicité. Ses clones, ou plutôt les "lui-même" qui furent éligibles au paradis. Tous, sauf lui, en somme. Quelle horreur. Tous au paradis, sauf lui. Un frisson le traversa. Il se sentit, pour la première fois de son existence, unique. Il l'était. Et il en était fier. Une fois encore, il se retourna, la porte était derrière lui. Il était unique. Et il comptait bien le rester. Il regarda l'univers qui s'étendait à ses pieds, dessous, devant, au dessus de lui. Il sauta. Il plongeait. Il ne savait pas vers où, il ne s'en souciait guère, car si la porte du paradis était magnifique, son univers était sublime, car l'infini était pour lui seul, car dans ses yeux, ce n'était pas le bonheur qui brillait, mais l'extase qui irradiait. Enfin...!

la Rhapsodie du Bohémien

Is this the real life?
Is this just fantasy?
Caught in a landslide
No escape from reality
Open your eyes
Look up to the skies and see
I'm just a poor boy (Poor boy)
I need no sympathy
Because I'm easy come, easy go
Little high, little low
Any way the wind blows
Doesn't really matter to me, to me

Mama just killed a man
Put a gun against his head
Pulled my trigger, now he's dead
Mama, life has just begun
But now I've gone and thrown it all away
Mama, ooh
Didn't mean to make you cry
If I'm not back again this time tomorrow
Carry on, carry on as if nothing really matters

Too late, my time has come
Sends shivers down my spine
Body's aching all the time
Goodbye, everybody
I've got to go
Gotta leave you all behind and face the truth
Mama, oooooooh (Anyway the wind blows)
I don't want to die
Sometimes wish I'd never been born at all

I see a little silhouetto of a man
Scaramouch, Scaramouch, will you do the Fandango
Thunderbolt and lightning, very, very frightening me
(Galileo) Galileo (Galileo) Galileo, Galileo Figaro
Magnifico-o-o-o-o
I'm just a poor boy nobody loves me
He's just a poor boy from a poor family
Spare him his life from this monstrosity

Easy come, easy go, will you let me go?
Bismillah! No, we will not let you go
Let him go
Bismillah! We will not let you go
Let him go
Bismillah! We will not let you go
Let me go (Will not let you go)
Let me go (Will not let you go) (Never, never, never, never)
Let me go, o, o, o, o
No, no, no, no, no, no, no
(Oh mama mia, mama mia) Mama Mia, let me go
Beelzebub has the devil put aside for me, for me, for me!

So you think you can stone me and spit in my eye
So you think you can love me and leave me to die
Oh, baby, can't do this to me, baby
Just gotta get out, just gotta get right outta here

(Oooh yeah, Oooh yeah)

Nothing really matters
Anyone can see
Nothing really matters
Nothing really matters to me

Any way the wind blows...

3 commentaires:

Saint Malo a dit…

Tu me surprends... Mais c'est gentil :)
Ca doit bien faire deux ans que j'ai écrit ça, je l'avais totalement oublié. J'aurais pensé que ça me secouerait un peu, mais je n'ai même pas réussi à me faire frissonner moi même en le (re)lisant. Je suis peut être Dieu, mais clairement pas Hugo...

Captain zero a dit…

Je t'avoue que je n'ai vraiment goûté le texte qu'à la première lecture, il y a deux ans donc, mais quand on connaît déjà la ligne de fond, et donc la fin, le texte y perd...
Mec, JE suis Dieu.

Saint Malo a dit…

Sors ça à d'autres...
C'est qui la meuf que tu as en avatar ?